L'accès à la totalité de l'article est réservé aux adhérents
S'identifier - Pourquoi adhérer ?
AccueilPresseNumerus clausus 2020 : un effort encore insuffisant

Nombre d’admis en 1ère année d’orthophonie, un effort certes, mais encore très insuffisant

L’arrêté fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études d’orthophonie en septembre 2019 est paru ce mardi 30 avril 2019. 905 étudiants débuteront leur cursus d’études d’orthophonie dans les 21 centres de formation (avec une ouverture à Rennes) répartis dans les différentes régions de métropole lors de la rentrée 2019.

Il s’agit d’une évolution du quota d’admission, de 31 places par rapport à la rentrée 2018 pour laquelle 874 places étaient disponibles.

Si la Fédération Nationale des Orthophonistes se réjouit de cette augmentation qui répond à un véritable besoin pour favoriser l’accès aux soins orthophoniques sur tous les territoires, elle se désole qu’elle soit encore trop faible. Une augmentation de 30 futurs professionnels ne relève d’aucune anticipation de l’évolution de notre système de soins, des besoins de soins de la population, des nombreux départs à la retraite des orthophonistes depuis quelques années…

L’accès aux soins en orthophonie est aujourd’hui un problème majeur de santé publique, la demande est importante et les orthophonistes ne peuvent y répondre compte tenu de leur démographie (25.000 professionnels) et de leur répartition sur le territoire.

Afin de répondre au mieux aux difficultés d’accès aux soins rencontrées par les patients et leurs familles, la FNO a proposé à la ministre des Solidarités et de la Santé 20 propositions, dont l’une d’entre elle, indispensable, consiste en une augmentation importante de ces quotas d’entrée, et donc des moyens alloués aux universités qui forment les futurs professionnels.

Pour l’instant, La FNO ne peut que constater que le gouvernement ne tient compte d’aucune des solutions proposées pour résoudre les problèmes d’accès aux soins en orthophonie.

La FNO demande à la ministre des Solidarités et de la Santé, au gouvernement, de bien vouloir considérer les besoins véritables de la population et de soutenir la profession dans les moyens qu’elle essaye de déployer pour répondre aux patients et à leur entourage.