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Signature de l’avenant 1 de l’ACIP par l’UNPS

Signature de l’avenant 1 de l’ACIP par l’UNPS

L’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) a été créée par la loi portant réforme de l’Assurance maladie du 13 août 2004 ; elle regroupe des représentant·es de 23 organisations syndicales de professionnel·les de santé en exercice libéral en France, reconnues officiellement les plus représentatives. La Fédération nationale des orthophonistes (FNO) en est membre et Sarah Degiovani en est la Secrétaire générale. 

Au terme de deux années de discussions, l’UNPS est fière d’avoir signé, ce jour, avec l’UNCAM et l’UNOCAM, l’avenant n°1 à l’Accord Cadre Interprofessionnel (ACIP). 

Retour sur ces différentes mesures. 

Article 1 : expérimentation ESCAP

Premières marches de l’exercice coordonné et complémentaires des autres formes de coordination, les Equipes de soins coordonnés avec le patient (ESCAP) permettront de sensibiliser les professionnel·les de santé à la coordination pour, in fine, les inciter à une coordination plus structurée.

Les ESCAP sont un modèle de coordination souple et agile autour du patient ou de la patiente, qui assure le respect du libre choix de son·sa professionnel·le de santé par le·a patient·e et qui facilite l’accès aux soins et plus particulièrement l’accès aux médecins traitants pour les patients les plus complexes. Elles visent à renforcer le lien ville/hôpital et à éviter les hospitalisations et ré-hospitalisations ainsi que les passages aux urgences inutiles.


Article 2 : facilitation des dispositifs d’avance de frais

En lien avec les représentant·es des complémentaires santé, réflexion visant à faciliter l’utilisation des dispositifs d’avance de frais sur la part complémentaire, notamment ceux conçus dans le cadre de l’InterAMC, dans le respect du principe d’éclatement des flux par le·a professionnel·le de santé (PS), soit directement (depuis son poste de travail), soit ou par l’intermédiaire de son OCT.

La liberté du choix de pratiquer la dispense d’avance de frais en dehors du cadre légal et la liberté du choix de ses outils et de ses mandataires par le PS devront, dans ce cadre, être respectées.

Article 3 : programme de travail dans le cadre d’une évolution de l’ACIP

Cet avenant a permis de mettre en place un programme de travail dans le cadre des prochains moins : 

  • contrôle d’activité et lutte contre la fraude
  • mise en œuvre de parcours de prévention
  • renforcement de l’accès aux soins : organisation des parcours et développement de l’exercice coordonné – partage des missions
  • numérique en santé : facilitation du tiers-payant, développement des logiciels métier et de leur portabilité 
  • renforcement des orientations conventionnelles de Développement personnel continue (DPC)
  • transition écologique du système de santé
  • simplification administrative

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des différentes pistes de réflexion issues de ces groupes de travail. 

Article 4 : évolution du COTIP

Actuellement les missions du comité technique interprofessionnel de modernisation des échanges (COTIP) sont de travailler sur les travaux techniques définis par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dans sa feuille de route, notamment sur :

  • l’équipement des professionnel·les de santé : socle technique minimal pour intégrer dans de bonnes conditions les nouveaux outils de la coordination : messagerie sécurisée, Dossier médical partagé (DMP), prescription électronique
  • les projets d’outils mis à disposition des professionnel·les de santé : outils de coordination, téléservices, facturation…
  • l’interopérabilité des systèmes d’information (y compris dans le cadre du développement de la télémédecine)
  • etc…

Ces missions sont précisées dans le cadre de cet avenant conventionnel : 

  • l’équipement des professionnel·les de santé : socle technique minimal pour intégrer dans de bonnes conditions les services socles de la feuille de route du numérique en santé : messagerie sécurisée, DMP/Mon espace santé, ordonnance numérique, etc, et rationalisation des versions déployées sur le terrain 
  • être régulièrement informé et associé aux travaux sur la mise en œuvre et le déploiement de l’ordonnance numérique, de l’app CV, de nouveaux téléservices accessibles aux professionnel·les de santé exerçant en libéral et de l’ensemble des systèmes permettant la dématérialisation des supports ou pièces de facturation et d’identification des assuré·es sociaux. 
  • possibilité d’élargir la composition du  comité technique inter professionnel de modernisation des échanges (COTIP) en cas d’inscription à l’ordre du jour de points portant sur les problématiques liées aux logiciels métiers des PS
  • les acteurs et actrices concerné·es, pouvant intervenir comme expert·es, sont notamment les suivant·es :
    • Domain name system (DNS)
    • Fédération des éditeurs d’informatique médicale et paramédicale ambulatoire (FEIMA)
    • Inter AMC
    • Agence du numérique en santé (ANS)

Le livret FNO : Pour vous accompagner tout au long de votre carrière

Le livret FNO : Pour vous accompagner tout au long de votre carrière

Vous avez une question sur votre installation ? sur la convention ?  sur votre contrat de travail ? sur la retraite ?  sur l’exercice salarié ? sur la fiscalité ? sur l’exercice de l’orthophonie en général ?

Un seul réflexe : le livret FNO !! 

Ce livret est GRATUIT et accessible à tous !  Issu du travail de l’ensemble du bureau fédéral, des membres des commissions et des salarié·es de la FNO, il vous fournira les informations les plus utiles, concrètes et fiables.

Retrouvez le ici

Assises de la santé de l’enfant : de belles victoires pour les orthophonistes !

Assises de la santé de l’enfant : de belles victoires pour les orthophonistes !

Accès direct, augmentation des quotas, généralisation de la PPSO, revalorisation en salariat, … Découvrez les annonces qui font suite aux assises de la santé de l’enfant !

Lancées en 2022, les conclusions des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant ont été rendues publiques ce vendredi 24 mai 2024, en présence de Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention.

La FNO était invitée au Conseil économique social et environnemental à Paris pour cet événement auquel Sarah Degiovani a pu assister. 

Dans le cadre de ces travaux, nous avions rédigé une contribution complète, portant sur les 6 tables rondes organisées et nous avons porté ces revendications lors des différents politiques ces derniers mois, dans les ministères, à Matignon et lors de nos échanges avec les parlementaires rencontré·es. 

Nous ne pouvons que nous réjouir que ce travail de représentation auprès des différents acteurs ait finalement payé ! 

Notre profession est réellement mise en valeur dans le rendu de ces assises, et ces annonces constituent non seulement une reconnaissance réelle de notre expertise et de notre autonomie mais aussi une marque de confiance donnée à la profession. 

Les principales annonces pour la profession sont les suivantes : 

  • Autoriser l’accès direct aux orthophonistes et l’organiser par le déploiement des Plateformes Prévention Soins Orthophonie (PPSO)
  • Accroître le nombre de places de formation en orthophonie 
  • Soutenir l’exercice des orthophonistes dans les établissements 
  • Promouvoir le rôle des différents professionnels concourant à la prise en charge aux côtés des pédopsychiatres (notamment infirmiers, psychologues, orthophonistes, éducateurs) 

Autoriser l’accès direct aux orthophonistes et l’organiser par le déploiement des Plateformes Prévention Soins Orthophonie (PPSO)

L’obtention de l’accès direct à tous et toutes les  orthophonistes constitue une reconnaissance de la valeur de notre diagnostic, de notre expertise et de notre capacité à organiser les objectifs thérapeutiques, en lien avec les professionnel·les de santé qui travaillent avec nos patient·es. 

Depuis juillet 2023, l’accès direct était autorisé pour les orthophonistes exerçant dans un établissement, en ESP, MSP ou dans le cadre des CPTS si leur projet de santé le prévoyait. La FNO a abondamment décrit à la fois les inégalités que cette situation crée, les difficultés rencontrées par les orthophonistes au sein de leur CPTS et le manque de lisibilité d’une telle disposition. Nos témoignages et argumentaires ont d’ores et déjà porté leurs fruits et nous nous dirigeons dans les mois à venir vers un accès direct à toutes et tous les orthophonistes. 

Le déploiement parallèle des Plateformes Prévention Soins Orthophonie (PPSO) permettra d’effectuer en amont un travail de repérage, de régulation, de recommandation et d’écoute qui faciliteront l’accès aux soins. La régulation existe déjà dans 8 régions actuellement et est mise en œuvre par l’association PPSO, dont Sarah Degiovani assure la présidence, en lien avec les associations de prévention adhérentes, les URPS et les syndicats régionaux. 

Accroître le nombre de places de formation en orthophonie

Afin de répondre aux besoins colossaux constatés sur le terrain du fait d’une démographie professionnelle atone, il est proposé : 

  • Dès 2025, de créer 100 places supplémentaires via l’extension des structures existantes ou la création d’antennes nouvelles, soit +10 % ; 
  • Objectif de +20% de places d’ici 2027 et +50 % d’ici 2030.

Le nombre d’étudiant·es pouvant être admis en centre de formation passera donc de 975 à près de 1500 à la rentrée universitaire 2030. 

Néanmoins cette annonce est un challenge à relever pour les centres de formation en orthophonie, dont les moyens actuels ne permettent pas toujours de faire face aux quotas actuels. C’est donc collectivement que nous devons relever le défi, pour permettre, à terme, un meilleur accès aux soins en orthophonie. La FNO s’engage à accompagner les centres de formation pour mettre en œuvre cette annonce. 

La FNO a également obtenu gain de cause pour la création à venir d’un statut de maître de stage universitaire afin d’améliorer les conditions des orthophonistes accueillant des stagiaires, que ce soit en termes de formation ou de rémunération. Ceci devrait faciliter l’accueil en stage dans les cabinets libéraux et contribuer à résoudre la problématique des terrains de stage, qui fait actuellement partie des freins cités par les centres de formation en orthophonie. 

Soutenir l’exercice des orthophonistes dans les établissements 

Par ailleurs, il est précisé que les conditions de l’exercice salarié des orthophonistes dans les établissements de santé et les établissements médico-sociaux feront l’objet d’une revalorisation compte tenu des difficultés constatées actuellement pour leur recrutement.

En ce qui concerne le médico-social, comme nous avions pu vous l’expliquer dans l’ortho focus sur le salariat, des négociations paritaires doivent avoir lieu entre les syndicats de salarié·es et les fédérations d’employeurs afin de modifier en profondeur les rémunérations des salarié·es de ces structures. En tant que syndicat représentatif des libéraux, nous œuvrons néanmoins pour encourager et soutenir ces négociations paritaires, à la fois auprès des centrales syndicales de salarié·es et auprès des employeurs.  C’est dans leurs mains que résident de meilleures conditions de travail et une meilleure rémunération pour les orthophonistes, puisque le ministère a confirmé avoir prévu un budget qui sera alloué dès la signature d’un accord issu de ces négociations. 

Retrouvez l’ortho focus sur l’exercice salarié ici : 

Les revendications et les actions de la FNO pour la défense de l’exercice salarié – Fédération Nationale des Orthophonistes

Promouvoir le rôle des différents professionnel·les concourant à la prise en charge aux côtés des pédopsychiatres (notamment infirmièr·es, psychologues, orthophonistes, éducateur·trices) 

Au-delà de la revalorisation des salaires, l’élargissement des tâches et des responsabilités qui nous sont confiées est un élément précieux et important. Toutes et tous les orthophonistes exerçant en établissement devront pouvoir bénéficier d’un meilleur statut, plus autonome. 

Dans ce cadre, le renforcement des centres médico-psychologiques infanto-juvéniles (CMP-IJ) sera poursuivi. 

Nous nous réjouissons de la reconnaissance du rôle des orthophonistes, de notre autonomie et de notre expertise. Les syndicats régionaux comme le bureau fédéral ont beaucoup œuvré pour aboutir à ce résultat et nous pouvons être fièr·es collectivement des avancées qui se dessinent. 

A ce stade, il s’agit d’annonces et nous accompagnerons ces mesures et suivrons leur mise en œuvre dans les semaines, mois et années à venir. Des textes législatifs seront nécessaires, des travaux communs également.

Nous soutiendrons tous les acteurs et toutes les actrices qui permettront leur mise en œuvre et remonterons aux ministères concerné·es tous les freins à la mise en œuvre de ces dispositions. 

Pour cela nous aurons besoin de vous, afin d’identifier les lacunes au niveau de chaque territoire et pour nous aider à nous battre au bon niveau et pour les bons sujets. 

Retrouvez toutes les annonces ici  

Les 60 ans du statut légal de la profession

Le 14 juin 2024, la FNO a fêté les 60 ans du statut légal de la profession

Le 10 juillet 1964 a été publiée la LOI n° 64-699 du 10 juillet 1964 relative aux professions d’orthophoniste et d’aide-orthoptiste et officialisant l’existence de notre profession.

La Fédération nationale des orthophonistes organise le 14 juin prochain, le soixantième anniversaire de la publication du décret officialisant le statut légal de la profession d’orthophoniste dans le code de la Santé Publique.

📢 Cette journée s’est déroulée en de deux temps :

➡️ 9h accueil au Sénat, 15 ter rue de Vaugirard, Paris 6ème.

9h30 Début des débats : tables rondes et prises de parole en présence de nombreux·euses expert·es, parlementaires, responsables politiques et président·es de syndicats.

17h : Clôture de nos échanges par Monsieur le Ministre de la Santé, Frédéric Valletoux

Retrouvez le programme de la journée ici : Programme du 14 juin

➡️ À partir de 19h30 : soirée festive organisée sur la péniche La Baleine Blanche, 11 Port de la gare, Paris 13ème.

Depuis les prémices de l’orthophonie avec au XVIIIème siècle et l’Abbé de Epée et ses méthodes de rééducation de l’enfant sourd, notre profession a connu une réelle évolution avec un élargissement certain de son champ de compétences.

Le mot “Orthophonie” est apparu pour la première fois en France en 1828 lors de la création par le Docteur Marc Colombat de l’Institut orthophonique de Paris dont le but était le redressement de la parole et en particulier du bégaiement.

Les premières attestations d’études d’orthophonie ont été délivrées en 1955 à la suite des initiatives de Madame Suzanne Borel Maisonny, fondatrice de cet enseignement en France.

La profession a obtenu son statut légal par la loi du 10 juillet 1964 qui a institué un diplôme national  : le Certificat de capacité d’orthophonie (CCO)

Depuis cette date, les orthophonistes figurent au même titre que six autres professions d’auxiliaires médicaux au livre IV du code de la santé publique.

La définition la plus récente de l’orthophonie paraît dans la loi de janvier 2016.

Durant toutes ces années, la profession a gagné en autonomie, en expertise et en reconnaissance.

Tout cela a été possible grâce aux travail de nos prédécesseurs et nous avons souhaité organiser un événement pour retracer toutes ces années et nous tourner vers l’avenir et envisager les nouvelles évolutions de notre profession.

Co-organisée par la Fédération nationale des orthophonistes (FNO), l’Union Nationale pour le développement de la Recherche et de l’Évaluation en Orthophonie (UNADREO) et le Collège français d’Orthophonie-Conseil National Professionnel (CFO-CNP), cette journée d’échanges s’est attachée à apporter un regard au croisement d’une rétrospective sur les principales revendications et avancées obtenues et d’ambitions prospectives pour l’avenir de la profession d’orthophoniste. 

Orthophonistes, parlementaires, interlocuteurs institutionnels, enseignants chercheurs ont débattu des pratiques professionnelles et des évolutions souhaitables et nécessaires pour la profession. 

Nous avons eu la chance d’être honoré·es de la présence de personnalités diverses, ce qui constitue une marque de confiance supplémentaire pour l’ensemble des orthophonistes oeuvrant au quotidien dans le parcours de soins des patient·es. 

L’actualité politique a fait que certain·es intervenant·es n’ont finalement pas pu participer.

Nous remercions chaleureusement le Sénateur de Paris Bernard Jomier qui nous a permis de fêter cet anniversaire, qui a rassemblé près de 200 personnes, dans le cadre prestigieux du Palais du Luxembourg.

Différentes tables rondes avec de nombreux intervenants et intervenantes se sont succédé autour de différents thèmes. Ces tables rondes ont été modérées par Antoine Jambon, journaliste en santé et rompu à cet exercice. Il a su rebondir sur les propos des un·es et des autres et équilibrer les temps de parole et surtout respecter le timing très serré de la journée !

La journée a débuté avec le témoignage des ancien·nes président·es de la FNO, Jacques Roustit, Nicole Denni-Krichel et Anne Dehêtre et de la présidente de l’UNADREO, Sylvia Topouzkhanian. Ils ont pu retracer l’évolution de la profession et tous les combats gagnés en ayant une pensée pour Pierre Ferrand (président de la FNO de 1977 à 1986 ) qui n’a malheureusement pu être présent.

Ensuite, Frédérique Brin-Henry chargée de mission Identité professionnelle et Recherche a présenté l’ouvrage Orthophonie : identité professionnelle et expertise dont elle a assuré la direction. 

Ce livre est issu des travaux engagés au sein du Collège français d’orthophonie – Conseil national professionnel (CFO –  CNP). Durant 2 ans des expert·es en orthophonie et en sciences humaines ont débattu  de la formation, l’évaluation, la définition de l’expertise et la socio-histoire de l’orthophonie.

Puis, les délais d’attente en orthophonie ont fait l’objet de discussions entre Bernard Jomier, Gérard Raymond, président de France Assos santé et Etienne Pot, délégué interministériel à la stratégie nationale de troubles du neurodéveloppement. Ils ont dressé un constat juste sur la démographie de notre profession.

La matinée s’est achevée par un débat entre les représentant·es des différentes professions de santé ;  chacun a eu 3 minutes pour convaincre ou pas l’assemblée d’abandonner le terme d’auxiliaire médical·e au profit du terme professionnel médical à compétence définie. 

Après le déjeuner ce sont les compétences et l’autonomie des orthophonistes qui ont été abordées en présence de Michel Chassang, vice-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ancien président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), Marie Daudé, directrice générale de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) et Christophe Rives, orthophoniste, membre du  CFO-CNP et ancien vice-président de la FNO. Ils sont tombé·es d’accord sur le fait que des évolutions sont nécessaires pour permettre aux orthophonistes d’exercer toutes leurs compétences ; cela permettra une amélioration du parcours de soins des patient·es.

Pouvoir d’achat, généralisation de la Plateforme préventions soins orthophonie (PPSO) et prévention ont été au cœur des échanges entre Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la CNAM et Sarah Degiovani, présidente de la FNO.

Une table ronde autour des spécificités de l’exercice salarié a clôturé la journée : employeurs, syndicats et fondations ont balayé les problématiques constatées pour les orthophonistes exerçant en salariat.

Les personnes présentes ont été unanimes pour dire que cette journée a été une réussite tant par son organisation que par la qualité des échanges. Rendez-vous

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L’accès direct en orthophonie

L’accès direct en orthophonie

La possibilité pour les orthophonistes de réaliser des actes en accès direct prévue par la loi n° 2023-379 du 19 mai 2023, dite loi Rist, portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnel·les de santé puis par l’avenant n° 20 à la convention nationale des orthophonistes exerçant en libéral est entrée en vigueur à compter du 26 juillet 2023.

Les orthophonistes qui exercent en MSP (Maisons de santé pluridisciplinaires), centres de santé et ESP (Equipes de soins primaires) peuvent depuis recevoir des patient·es sans ordonnance.

Pour les Communautés professionnelles territoriales de santé, l’accès direct n’est possible que s’il est inscrit dans le projet de santé de la CPTS.

Il s’agit habituellement d’un vote en assemblée générale, nous attendons une confirmation de la DGOS afin de savoir si un vote en conseil d’administration pourrait suffire.

Quels arguments avancer pour inscrire l’accès direct au projet de santé de votre CPTS ?

Vous trouverez ici un argumentaire pour vous aider à expliquer l’apport de l’accès direct dans votre pratique aux autres professionnel·les de santé de votre secteur.

Retrouvez ici la proposition de texte rédigée par la FNO.

Nous attirons votre attention sur quelques points de vigilance, nous vous invitons à tenter d’intégrer ce paragraphe directement dans le texte du projet de santé, dans la partie accès aux soins, et non dans des objectifs ou des fiches mesures, car cela obligerait à rendre compte de cet accès direct. Il n’est pas non plus nécessaire d’ajouter des indicateurs ou des éléments d’évaluation de cette modalité. L’accès direct est simplement une possibilité d’accès, pas une obligation.

Facturation des actes en accès direct :

Il faut simplement entrer votre propre numéro ADELI en tant que prescripteur. Aucun autre document n’est à fournir.

Vous devez ensuite déposer le compte rendu du bilan orthophonique dans le DMP du patient ou de la patiente. Les contrôles seront bien entendus effectués a posteriori et non à chaque facturation.

De nombreuses questions peuvent se poser, c’est pourquoi nous avons rédigé une Foire aux questions que vous retrouverez ici

Affichage dans le cabinet

Retrouvez ci-dessous les informations à afficher dans votre cabinet.

Affichage obligatoire

Le 26 janvier 2024, l’augmentation de l’AMO entre en vigueur.

La FNO met à votre disposition des affiches mises à jour avec les nouveaux tarifs, les majorations et les forfaits, pour votre cabinet !
Tarifs (valables à partir du 26 janvier 2024) pour l’AMO

Tarifs pour le TMO (ce dernier ne bénéficie pas de l’augmentation du 26 janvier 2024)

Attention : depuis le 1er juillet 2018, de nouvelles informations obligatoires sont à afficher dans vos cabinets libéraux (Arrêté du 30 mai 2018 relatif à l’information des personnes destinataires d’activités de prévention, de diagnostic et/ou de soins).
Les affiches mises à disposition ci-dessus sont à jour de la législation ainsi que des tarifs en vigueur à partir du 26 janvier 2024.

Règlement général de protection des données :

Si vous êtes inscrit(e) auprès d’une association de gestion agréée :

  • Information de votre patientèle (voir point n°6 : association de gestion agréée)

Les numéros d’appels d’urgence et consignes :

  • Article de L’Orthophoniste d’avril 2010

Autres affichages

Note aux accompagnants :

Allô Enfance maltraitée :

  • Affiche : Le mieux, c’est d’en parler !

Agir contre la maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés :

Pour en savoir plus :

Ouverture de la période de déclaration pour le FAMI

🔊La campagne de déclaration des indicateurs pour le Forfait d’Aide à la Modernisation et l’Informatisation (FAMI) du cabinet professionnel 2023 a démarré le 11 janvier 2024. 

🚨Suite à nos demandes répétées, la CNAM nous a annoncé en décembre la neutralisation de l’indicateur exercice coordonné.

⇨  L’indicateur « Participation à la prise en charge coordonnée » devient un indicateur complémentaire (et non plus un indicateur socle) pour 2023. Son montant est de 100€. Les professionnel·les qui le valident en complément des 5 indicateurs socles pourront bénéficier d’un FAMI à hauteur de 590€.

📌Les professionnel·les qui ne valident pas cet indicateur pourront bénéficier d’une rémunération forfaitaire à hauteur de 490€ minimum, dès lors qu’ils valident les 5 indicateurs socles.

En sus, peuvent venir s’ajouter 2 indicateurs optionnels permettant de bénéficier de 350€ et 175€ supplémentaires et de façon indépendante des indicateurs socles :
Equipement de vidéotransmission sécurisée (350 euros)
Aide à l’équipement en appareils médicaux connectés (175 euros)

Nous regrettons que cet accord de neutralisation soit donné en toute fin d’année car cela ne permet pas d’adapter notre exercice professionnel aux règles du jeu de chaque année civile.


Comment faire pour déclarer vos indicateurs ?

→ Rendez-vous sur votre espace amelipro dans le téléservice « ma convention »

→ Vous pourrez renseigner vos indicateurs déclaratifs du 11 janvier au 3 mars 2024 minuit.

Les guides méthodologiques FAMI et d’aide à la saisie des indicateurs du FAMI seront prochainement à votre disposition sur ameli.fr et sur ameliPro afin de vous accompagner dans votre saisie. 

La neutralisation de cet indicateur pour l’année 2023 est le fruit d’un travail de représentation sans relâche auprès de nos instances de tutelle. Pour mener ces combats, nous avons besoin de votre soutien.

Replay du webinaire nomenclature du 28.09.23

Le 28 septembre 2023, les membres de la commission exercice libéral ont proposé un webinaire pour faire le point sur la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) et répondre à toutes vos questions.

Après une présentation des nouvelles dispositions mises en place avec la signature des derniers avenants, elles ont répondu aux questions des participant·es.

Retrouvez ici le replay du webinaire

Retrouvez ici la FAQ rédigée suite au webinaire

Retrouvez ici le diaporama présenté lors du webinaire

[Accès direct] – Versement de documents dans le dossier médical partagé (DMP) d’un patient

La possibilité pour les orthophonistes de réaliser des actes en accès direct prévue par l’avenant n°20à la convention nationale des orthophonistes libéraux est entrée en vigueur à compter du 26…

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